
Au Maroc, l’opération de contrôle de la qualité des tapis demandés estampillage est régie par les textes législatifs et réglementaires. Le premier dahir dans ce sens a été promulgué en 1919. L’estampillage en vigueur est régi par le dahir de 1974. Il attribue à des agents désignés par le délégué préfectoral ou provincial de l’artisanat cette mission qui se base sur un nombre d ‘exigences techniques et de qualité pour l’octroi du label artisanal à savoir :
- Déterminer le genre de tapis
- vérifier la qualité des matières premières utilisées dans la fabrication (fils et teintures) à l’aide des tests pratiques tels qu’ils sont décrits par le brillant, les colorants utilisés et l’absence de défauts rédhibitoires
- vérifier la qualité du tissage
- Compter le nombre de noeuds au décimètre carré
- Mesurer les dimensions du tapis en collaboration avec l’aide estampeur
- Décider de la qualité à accorder au tapis
Une fois fait, ces éléments sont reportés sur l’étiquette cachetée qui va être collée sur le tapis.
Après l’étiquetage et l’estampillage , les tapis sont stockés et emballés et déposés soit dans des galeries pour vente ou expédiés vers des clients.